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Regards sur l'entre deux

Cette femme

Rodolfo WALSH
p. 177-184

Notes de la rédaction

« Esa mujer », Los oficios terrestres, Ediciones de la Flor, 1986. Traduit de l’espagnol (Argentine) par Antonia García Castro.

Texte intégral

Le colonel salue ma ponctualité :

– Vous êtes ponctuel comme les Allemands.

– Ou comme les Anglais.

Le colonel a un nom allemand.

C’est un homme corpulent, cheveux poivre et sel, visage large, le teint hâlé.

– J’ai lu vos écrits. Mes félicitations…

Tout en servant deux grands verres de whisky, il m’apprend, comme ça, qu’il a vingt ans de service aux renseignements, qu’il a étudié la philosophie et les lettres, que c’est un homme curieux de l’art. Il n’insiste sur rien. Il ne fait qu’établir le terrain sur lequel nous pouvons opérer, une zone vaguement commune.

De la grande baie vitrée du dixième étage, on voit la ville à la tombée du soir, les pâles lumières du fleuve. D’ici, il est facile d’aimer Buenos Aires, du moins pour un moment. Mais aucune forme concevable d’amour n’est le motif de cette rencontre.

Le colonel cherche des noms, des papiers que je pourrais peut-être avoir en ma possession.

Moi, je cherche une morte, un lieu sur une carte. Il ne s’agit pas encore d’une enquête. C’est à peine une fantaisie : le genre de fantaisie perverse dont certains me soupçonneraient volontiers.

Un jour (je le pense les jours de grande fureur) j’irai la chercher. Elle n’est rien pour moi et, pourtant, j’irai derrière le mystère de sa mort, sur les traces de ses restes qui pourrissent lentement dans un lointain cimetière. Si je la trouve, de fraîches et hautes vagues de colère, de peur et d’amour frustré se lèveront, puissantes vagues vengeresses et, pour un instant, je ne me sentirai plus seul, je ne me sentirai plus comme une ombre que l’on traîne, amère, oubliée.

Le colonel sait où elle est.

Il évolue avec aisance dans l’appartement aux meubles prétentieux, ornés de marbres et de bronzes, d’assiettes de Meissen et de Canton. Je souris devant le faux Jongkind, le Figari douteux. Je songe à la tête que ferait le colonel si je lui disais qui fabrique les Jongkind. Au lieu de cela, je le complimente pour son whisky.

Il boit avec vigueur, avec santé, avec enthousiasme, avec joie, avec supériorité, avec mépris. Son visage change, et change, alors que ses grosses mains font lentement tourner le verre.

– Ces papiers, dit-il.

Je le regarde.

– Cette femme, colonel.

Il sourit.

– Tout s’enchaîne, dit-il, philosophe.

Il manque un morceau à l’une des potiches en porcelaine de Vienne. Une lampe de cristal est fêlée. Le colonel, les yeux brumeux, et toujours souriant, parle de la bombe.

– Ils l’ont mise sur le palier. Ils croient que c’est ma faute. S’ils savaient ce que j’ai fait pour eux, ces pouilleux.

– Beaucoup de dégâts ? – Je demande. Je m’en fous.

– Suffisamment. Ma fille. Je l’ai confiée aux soins d’un psychiatre. Elle a douze ans, dit-il.

Le colonel boit, avec colère, avec tristesse, avec peur, avec remords.

Sa femme entre, elle apporte deux tasses de café.

– Raconte-lui, ma grande.

Elle s’en va sans répondre ; une femme de haute taille, fière, un rictus de névrosée. Son mépris reste et flotte comme un petit nuage.

– La pauvre a été très affectée, explique le colonel. Mais tout ça ne vous intéresse pas.

– Bien sûr que si, ça m’intéresse ! J’ai entendu dire que le capitaine N et le major X, eux aussi, avaient eu des malheurs après ça.

Le colonel se marre.

– La fantaisie populaire. Voyez comme elle travaille. Mais, au fond, ils n’inventent rien. Ils ne font que répéter.

Il allume une Marlboro, laisse le paquet à ma portée, sur la table.

– Racontez-moi n’importe quelle blague.

Je cherche, n’en trouve aucune.

– Racontez-moi une blague politique, celle que vous voulez, et je vous démontrerai qu’on l’a inventée il y a vingt ans, cinquante ans, un siècle. Qu’on l’utilisait déjà à la défaite de Sedan, ou à propos de Hindenburg, de Dollfuss, de Badoglio.

– Et ça ? Qu’est-ce que c’est ?

– La tombe de Toutankhamon, dit le colonel. Lord Carnavon. De la merde.

Le colonel s’essuie la sueur avec la grosse main velue.

– Mais le major X a eu un accident, il a tué sa femme.

– Quoi d’autre ? – dit-il en faisant tinter les glaçons dans le verre.

– D’un coup de revolver, à l’aube.

– Il l’a prise pour un voleur, sourit le colonel. Ce sont des choses qui arrivent.

– Mais le capitaine N...

– Un accident de voiture. Tout le monde en a et lui, plus qu’un autre, il voit pas à deux mètres quand il est bourré.

– Et vous, colonel ?

– Moi, c’est différent. Ils veulent ma peau.

Il se lève, fait le tour de la table.

– Ils croient que c’est ma faute. Ces pouilleux, ils ne savent pas ce que j’ai fait pour eux. Mais un jour, quelqu’un écrira l’histoire. Vous, peut-être.

– J’aimerais.

– Et je serai lavé de tout soupçon, je veux faire bonne impression. Les pouilleux, je m’en fous... Mais devant l’histoire... Vous comprenez ?

– Si c’est en mon pouvoir, colonel…

– Ils ont commencé à rôder. Une nuit, en voilà un qui se décide. Il laisse la bombe sur le palier et il détale.

Il va vers l’une des vitrines et en sort une figurine en porcelaine polychromée, une bergère avec un panier rempli de fleurs.

– Regardez.

La bergère n’a plus qu’un bras.

– Derby, dit-il. Deux cents ans.

La bergère se perd entre ses doigts soudain très tendres. Une grimace de fer apparaît sur le visage nocturne, si douloureux, du colonel.

– Pourquoi croient-ils que c’est votre faute ?

– Parce que je l’ai enlevée de là où elle était. C’est vrai. Et je l’ai mise là où elle est. Ça aussi, c’est vrai. Mais eux, ils ne savent pas ce que les autres voulaient en faire. Ces pouilleux ne savent rien. Ils ne savent pas que c’est moi qui ai tout empêché.

Le colonel boit, avec ardeur, avec fierté, avec éloquence, avec méthode.

– Parce que j’ai fait des études, moi. Je peux voir les choses avec une perspective historique. J’ai lu Hegel.

– Qu’est-ce qu’ils voulaient en faire ?

– La foutre à la mer, la jeter d’un avion, la brûler et jeter les restes dans les chiottes, la diluer avec de l’acide. Ce qu’il faut pas entendre. Toute cette merde. Ce pays étouffe dans la merde. On ne sait pas d’où est-ce que ça sort, mais on en a tous, jusqu’au cou.

– Tous, effectivement, colonel. Parce qu’au fond, nous sommes bien d’accord, non ? L’heure est venue de détruire. Faudrait tout casser.

– Et pisser dessus.

– Mais sans remords, colonel. En brandissant avec joie la bombe et la gégène. A la vôtre – dis-je en levant mon verre.

Il ne répond pas. Nous sommes assis devant la baie vitrée. Les lumières du port brillent d’un bleu mercure. De temps à autre, on entend les klaxons des voitures, ils se traînent au loin comme les voix d’un rêve. Le colonel n’est plus que la tache grise de son visage sur la tache blanche de sa chemise.

– Cette femme – c’est à peine un murmure. Elle était nue dans le cercueil et on aurait dit une vierge. La peau était devenue transparente. On voyait les métastases du cancer. On aurait dit ces dessins qu’on fait sur une vitre embuée.

Le colonel boit. Il est dur.

– Nue, dit-il. Nous étions quatre ou cinq et on ne se regardait pas, on ne voulait pas. Il y avait ce capitaine de navire, et l’Espagnol qui l’a embaumée, et je ne sais plus qui. Et quand nous avons enlevé le cercueil – le colonel se passe la main sur le front –, quand nous l’avons enlevé, cet Espagnol répugnant…

Il s’obscurcit par degrés, comme au théâtre. Le visage du colonel est presque invisible. Seul le whisky brille dans son verre, comme un feu s’éteindrait doucement. Des bruits lointains nous parviennent à travers la porte ouverte de l’appartement. Au rez-de-chaussée, la porte de l’ascenseur vient de se refermer, elle s’ouvre plus près de nous. L’énorme édifice chuchote, respire, gargouille avec ses tuyaux, ses incinérateurs, ses cuisines, ses enfants, ses télévisions, ses boniches. Et maintenant, le colonel est debout, il empoigne une mitraillette sortie de nulle part, et sur la pointe des pieds, il marche jusqu’au palier, allume la lumière d’un coup, et regarde l’ascétique, l’ironique vide du palier, de l’ascenseur, de l’escalier où il n’y a absolument personne, et revient, lentement, en traînant la mitraillette.

– J’ai cru entendre quelque chose. Cette fois-ci, ils me prendront pas au dépourvu.

Il s’assoit, plus près de la baie vitrée. La mitraillette a disparu et le colonel divague de nouveau sur cette grande scène de sa vie.

– … il s’est jeté dessus, cet Espagnol répugnant. Il était amoureux du cadavre, il la touchait, lui pelotait les seins. Je lui ai donné un de ces coups de poing – le colonel regarde les jointures de ses doigts –, je l’ai envoyé contre le mur. Tout est pourri, on ne respecte même pas la mort. Le noir vous dérange ?

– Non.

– Tant mieux. D’ici je peux voir la rue. Et penser. Je pense toujours. Dans le noir, on pense mieux.

Il se ressert un whisky.

– Mais cette femme était nue, dit-il, arguant contre un invisible adversaire. Il a fallu que je lui recouvre le mont de Venus, je lui ai mis un linceul et une corde franciscaine.

Il rit brusquement.

– Il a fallu que je paye le linceul de ma poche. Quatre mille pesos. Ça vous prouve, hein ? Ça vous prouve.

Il répète plusieurs fois « ça vous prouve », comme un jouet mécanique, sans dire ce que ça me prouve.

– J’ai dû chercher de l’aide pour la changer de cercueil. J’ai appelé des ouvriers qu’il y avait dans le coin. Imaginez leur tête. Pour eux, c’était une déesse. Allez savoir ce qu’on leur fait gober, pauvres gens.

– Pauvres gens ?

– Oui, pauvre gens. – Le colonel lutte contre une insaisissable colère intérieure. Moi aussi je suis Argentin.

– Moi aussi, colonel, moi aussi. Nous sommes tous Argentins.

– Ah… Bien.

– Vous l’avez vue comme ça ?

– Oui, je vous l’ai déjà dit, cette femme était nue. Une déesse, et nue, et morte. Toute sa mort étalée, là, vous savez… Avec tout, avec tout...

La voix du colonel se perd dans une perspective surréaliste, cette petite phrase, chaque fois plus lointaine, encadrée dans ses lignes de fuite et la descente de la voix gardant une divine proportion ou qu’est-ce... Moi aussi je me ressers un whisky.

– Pour moi, ce n’est rien, dit le colonel. Je suis habitué à voir des femmes nues. Beaucoup dans ma vie. Et des hommes morts. Beaucoup en Pologne, en 39. J’étais attaché militaire, rendez-vous compte.

Je veux me rendre compte, je fais la somme des femmes nues et des hommes morts, mais le résultat ne cadre pas, ne cadre pas, ne cadre pas... Avec un seul mouvement musculaire, comme un chien s’ébroue lorsqu’il sort de l’eau, je redeviens sobre.

– Ça ne pouvait pas me surprendre. Mais eux...

– Ils ont été choqués ?

– L’un d’eux est tombé dans les pommes. Je l’ai réveillé à force de baffes. Je lui ai dit : « Espèce de pédé, c’est ça que tu fais alors qu’il faut enterrer ta reine ? Souviens-toi de saint Pierre qui s’est endormi quand on tuait le Christ ». Après, il m’a remercié.

Je regarde la rue. « Coca » dit l’enseigne, argent sur fond rouge. « Cola » dit l’enseigne, argent sur fond rouge. La pupille immense grandit, cercle rouge sur cercle concentrique rouge, envahit la nuit, la ville, le monde. « Buvez ».

– Buvez, dit le colonel.

Je bois.

– Vous m’écoutez ?

– Je vous écoute.

– Nous lui avons coupé un doigt.

– C’était nécessaire ?

Le colonel est en argent maintenant. Il regarde le bout de son index, marque le pli avec l’ongle du pouce, et lève le doigt.

– Juste un p’tit bout. Pour l’identifier.

– Vous ne saviez pas qui elle était ?

Il rit. La main devient rouge. « Buvez ».

– Nous savions. Les choses doivent se faire légalement. C’était un événement historique, vous saisissez ?

– Je saisis.

– Les empreintes digitales ne prennent pas si vous êtes mort. Faut hydrater. Après, nous le lui avons recollé.

– Et ?

– C’était elle. Cette femme, c’était bien elle.

– Elle avait beaucoup changé ?

– Non, non, vous ne me comprenez pas. Elle était pareille. On aurait dit qu’elle allait se mettre à parler, qu’elle allait… L’histoire du doigt, c’était pour que tout soit légal. Le professeur R. a tout contrôlé, il a même pris des radiographies.

– Le professeur R. ?

– Oui. N’importe qui ne pouvait pas le faire. Il fallait une autorité scientifique, morale.

Quelque part dans la maison résonne, lointaine, entrecoupée, une petite sonnerie. Je ne vois pas entrer la femme du colonel mais, soudain, elle est là, sa voix amère, imprenable.

– J’allume ?

– Non.

– Téléphone.

– Dis-leur que je ne suis pas là.

Elle disparaît.

– C’est pour me dire des saloperies, explique le colonel. On m’appelle à n’importe quelle heure. A trois heures du matin, à cinq heures.

– Envie de déconner, dis-je joyeusement.

– Trois fois, j’ai changé de numéro. Mais ils trouvent toujours.

– Qu’est-ce qu’ils vous disent ?

– Qu’ils espèrent que ma fille va attraper la polio. Qu’ils vont me couper les couilles. Enflures !

J’entends tinter les glaçons dans le verre, comme une clochette au loin.

– J’ai fait une cérémonie, j’ai harangué. Je respecte les idées,  que je leur ai dit. Cette femme a beaucoup fait pour vous. Je vais l’enterrer comme une chrétienne. Mais il faut que vous m’aidiez.

Le colonel est debout et boit avec courage, avec exaspération, avec des idées grandes et hautes qui refluent vers lui, comme des vagues grandes et hautes le font sur un rocher, et le laissent indemne et sec, recoupé et noir, rouge et argent.

– Nous l’avons faite sortir dans un fourgon, je l’ai d’abord gardée rue Viamonte, puis rue 25 de Mayo, et j’ai toujours pris soin d’elle, je l’ai protégée, je l’ai cachée. On voulait me l’enlever, faire des choses avec elle. Je l’ai cachée sous une couverture, elle était dans mon bureau, posée sur une armoire très haute. Quand on me demandait ce que c’était, je disais que c’était l’émetteur de Córdoba, la Voix de la Liberté.

Je ne sais plus où est le colonel. Le reflet argenté le cherche, la pupille rouge. Peut-être est-il sorti. Peut-être déambule-t-il entre les meubles. Le bâtiment sent vaguement la soupe dans la cuisine, l’eau de Cologne dans la salle de bain, les couches dans le berceau, les médicaments, la cigarette, la vie, la mort.

– Il pleut, dit l’étrange voix.

Je regarde le ciel : le grand chien Sirius, le chasseur Orion.

– Il pleut un jour sur deux, dit le colonel. Un jour sur deux il pleut sur un jardin où tout pourrit, les roses, le sapin, la corde franciscaine.

Où, me dis-je, où.

– Elle est debout ! – Crie le colonel. Je l’ai enterrée debout, comme Facundo 2, parce qu’elle avait des couilles !

Alors je le vois, à l’autre bout de la table. Et pendant un moment, quand l’éclat violacé le baigne, j’ai l’impression qu’il pleure, que de grosses larmes glissent sur son visage.

– Ne faites pas attention, dit-il, et il s’assoie. Je suis soûl.

Et il pleut longuement dans sa mémoire.

Je me lève, lui touche l’épaule.

– Eh ? – dit-il – Eh ?

Il me regarde avec méfiance, comme un homme ivre se réveille dans un train inconnu.

– Vous lui avez fait quitter le pays ?

– Oui

– C’est vous qui vous en êtes chargé ?

– Oui.

– Combien sont-ils à savoir ?

– Deux.

– Le Vieux, il sait ?

Il rit.

– Il croit qu’il sait.

– Où ?

Il ne répond pas.

– Il faut l’écrire, le publier.

– Oui. Un jour.

Il a l’air fatigué, lointain.

– Tout de suite ! – je m’exaspère –. L’histoire ne vous intéresse donc plus ? C’est moi qui écris l’histoire, et vous, vous ferez bonne impression, pour toujours, colonel !

La langue lui colle au palais, aux dents.

– Quand le moment viendra... vous serez le premier…

– Non, tout de suite. Rendez-vous compte. Paris Match. Life. Cinq mille dollars. Dix mille. Ce que vous voulez.

Il rit.

– Où, colonel, où ?

Il se lève doucement, il ne me remet plus. Il va peut-être me demander qui je suis, ce que je fais là.

Et lorsque je sors vaincu, en pensant qu’il faudra revenir, ou que je ne reviendrai jamais plus. Lorsque mon index reprend son infatigable itinéraire sur une carte, mettant bout à bout isohyètes, probabilités, complicités. Lorsque je sais que cette histoire ne m’intéresse plus, et que, justement, je ne vais pas bouger le petit doigt, pas même sur une carte, la voix du colonel me parvient comme une révélation :

– Elle est à moi, dit-il simplement. Cette femme est à moi.

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Pour citer cet article

Référence papier

Rodolfo WALSH, « Cette femme »Cultures & Conflits, 62 | 2006, 177-184.

Référence électronique

Rodolfo WALSH, « Cette femme »Cultures & Conflits [En ligne], 62 | printemps 2006, mis en ligne le 07 janvier 2009, consulté le 28 mars 2024. URL : http://journals.openedition.org/conflits/2072 ; DOI : https://doi.org/10.4000/conflits.2072

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Auteur

Rodolfo WALSH

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CC-BY-NC-ND-4.0

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